La prise en charge des patients dépendants à l’alcool classique inclut un sevrage, une psychothérapie et une médication. L’efficacité de cette prise en charge est relative vu le taux de rechute important (autour de 50% à 3 mois post-cure). Dans cet article de revue (Campanella, S., Schroder, E., Kajosch, H., Noel, X., & Kornreich, C., in press). Why cognitive event-related potentials (ERPs) should have a role in the management of alcohol disorders. Neuroscience & Biobehavioral Reviews.), nous faisons la synthèse sur les mécanismes neuro-cognitifs impactant ce phénomène de rechute. Mais de façon plus importante, nous montrons qu’un suivi longitudinal réalisé pendant la cure du patient des facteurs neurophysiologiques liés à ces mécanismes pourrait fournir des informations importantes aux cliniciens non seulement sur la probabilité future qu’a un patient individuel à rechuter (ou à rester abstinent) mais aussi sur le type de prise en charge cognitive (amélioration des fonctions d’inhibition, diminution de la saillance motivationnelle de l’alcool) qui pourrait être pertinente.
Les potentiels évoqués pour aider à la prise en charge de l’alcoolisme
by Xavier Noël | May 29, 2019 | Non classifié(e) | 0 comments